LES AMOURS DE COLLEGE
(Jean Frison - Cyril Alexy / Didier Noël)
On n’en parle jamais des ces amours de gosses
Vécues à l’internat dans le dortoir des grands :
Les grands, ils ont quinze ans et la fée carabosse
Les a abandonnés à d’étranges tourments.
Leurs rêves sont peuplés de vierges et de vamps
Ou d’un jeune garçon au regard trop ardent ;
Ils tardent à s’endormir quand s’éteignent les lampes
Et apaisent leurs sens dans un silence prudent.
REFRAIN:
Exprimées à demi ou vraiment sacrilèges,
Qu’elles sont pures, pourtant, les amours de collège !
Elles vous brûlent le cœur comme brûle la neige
Emus et fascinés, on cède au sortilège…
La prochaine sortie, les prochaines vacances
Sont encore bien loin : à vrai dire, on s’en fout !
Tous les soirs on les vit en milliers d’espérances,
De désirs, de baisers, d’étreintes et d’amour fou…
Et la sœur de l’ami, la cousine ou la belle
Adorées en photo à longueur de soirée
Ignorent tout encore de la passion sacrée
Qui des yeux du Grand Meaulnes incendie les prunelles.
REFRAIN
Mais tout jardin secret craint l’excès de lumière
L’inquiète adolescence a de troubles émois :
On doute, on s’interroge et puis tout devient clair
Quand Cupidon rieur fait flèche de tout bois !
Et parce qu’il a treize ans et les traits d’une fille
Et que les filles ici ne pénètrent jamais,
On quête en ses yeux bleus une étoile qui brille
Et l’appel exigeant d’un amour désarmé.
REFRAIN
Date de dernière mise à jour : 09/06/2017

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